Cette photographie a été prise à contre-jour dans un champ d’herbes sèches au soleil couchant. J’ai traité cette photo en couleur et en noir et blanc.
Nous étions allés faire une série de photo dans une jachère d’herbes sèches. Au départ nous avions pensé aux coquelicots mais ils se faisaient rares début juillet. Le soleil couchant était le thème de notre séance. Nous cherchions à profiter des rayons de soleil rasants pour jouer sur les contre-jours, les ombres et les entrées de lumière.
La photo en contre-jour est très technique
Le contre-jour est un effet difficile à gérer en photographie. A la prise de vue, la recherche de la juste exposition est toujours difficile à trouver. Il faut tâtonner longtemps pour trouver le bon angle de prise de vue et surtout la bonne exposition. La lumière intense du soleil surexpose le ciel qui ressort blanc. A l’inverse, si on se base trop sur le ciel, les zones sombres à contre-jour sont bouchées et perdent tout détail.
Il faut aussi maîtriser les entrées de lumière dans l’image pour qu’elles ne soient pas trop dominantes.
Utiliser l’histogramme de l’appareil photo
Pour toutes ces raisons, on doit donc trouver un compromis entre hautes et basses lumières. Il est alors indispensable de contrôler l’histogramme de l’appareil photo à la prise de vue. Le but est de limiter la surexposition afin qu’elle soit corrigeable à partir du fichier raw. En prenant la photo en jpeg, les écarts de luminosité trop importants ne sont pas rattrapables et la photo est rapidement dégradée par la retouche.
La sagesse veut alors de multiplier les prises de vue L’examen de l’histogramme de l’appareil photo est alors indispensable pour savoir ce que l’on fait.
Le travail de retouche avec Photoshop
Le travail de retouche est ensuite indispensable pour rééquilibrer les différentes luminosité de l’image et obtenir un rendu harmonieux.
Le travail de la version couleur ne m’a pas posé de problème. J’ai surtout contrôlé les hautes lumières et pris garde que les ombres ne soient pas trop bouchées.
Dans la version en noir et blanc, je suis reparti du fichier raw précédemment traité pour la version couleur. L’intérêt du traitement noir et blanc est de repartir à zéro et de trouver une nouvelle interprétation de la photographie. Dans cette version noir et blanc, j’ai choisi de traiter les tons orange et jaunes plus clairs que dans la version couleur. Cela augmente le contraste et rend le visage plus lisible tout en conservant nettement l’effet contre-jour.
Avec le recul de quelques jours après publication, avouez que lire « l’aurore » au soleil couchant, il y a de quoi rire. Je fais de la poésie surréaliste maintenant.